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Patiente de 80 ans avec tachycardie et faible pression artérielle

INTRODUCTION

À l’ère du COVID-19, nous lançons Radio Cochin, des séquences courtes et des messages clairs sur le coronavirus pour nos collègues de ville. 

Je suis Docteur Vincent Mallet, médecin à Cochin, Professeur des Universités de Paris et je m’entretiens avec le Docteur Caroline Morbieu, Cheffe de clinique dans le Service de Médecine Interne de Cochin.

Retour d'expérience

DR MALLET : Docteur Morbieu, merci d'intervenir sur Radio Cochin. Votre expérience est très intéressante puisque vous avez été en toute première ligne de cette première vague de COVID-19.

Pouvez -vous nous faire un retour sur ce qu’il s'est passé ces 6 dernières semaines ?

DR CAROLINE MORBIEU : Je suis effectivement cheffe de clinique en médecine interne, dans une unité d'hospitalisation complète. Habituellement, nous accueillons beaucoup de malades en post-urgence avec une activité de médecine polyvalente, de diagnostic et aussi de maladie auto-immune. 

Notre activité a été bouleversée car cela fait plus d’un mois que nous accueillons uniquement des patients COVID et uniquement en post-urgence ou en post-réanimation. Il y a donc un recrutement monothématique des patients qui viennent pour le même problème. 

Initialement, nous avions surtout des patients qui venaient pour une pneumopathie à COVID avec une insuffisance respiratoire. Et puis, progressivement, nous avons eu des patients avec une pneumopathie à COVID, documentée par une PCR ou visible au scanner, mais avec d'autres problèmes. Nous faisons donc un peu plus de médecine polyvalente pour les patients qui ont également une ostéite, une déshydratation ou une décompensation cardiaque.

DR MALLET : Ce sont des patients post-COVID ou ce sont des patients COVID avec ce genre de symptômes ? 

DR CAROLINE MORBIEU : Ce sont souvent des patients qui ont fait soit, une infection à COVID, soit éventuellement, une infection à COVID très peu symptomatique associée à un autre problème. 

Certains avec une infection à COVID peu grave (toux et fébricule) se sont finalement retrouvés hospitalisés chez nous parce qu’ils avaient une autre pathologie en parallèle.  Avec le creux de la vague, nous en voyons de plus en plus.

DR MALLET : Il s’agit donc d’atteintes extra-pulmonaires qui sortent après ?

DR CAROLINE MORBIEU : Voilà. Des atteintes extra-pulmonaires non liées au COVID.

DR MALLET : D’accord. C’est intéressant car ce n'est pas un phénomène clairement décrit. Il faut donc savoir y penser pour certaines pathologies, notamment pour des gens qui ont fait le COVID 15 jours plus tôt et qui peuvent sortir quelque chose qui n’est pas respiratoire. Il faut garder cela en tête.

DR CAROLINE MORBIEU : Oui ou qui décompensent leurs autres pathologies voire qui développent une nouvelle pathologie sans lien au COVID. Nous nous rendons de plus en plus compte que ce n’est pas parce que les patients ont un COVID qu’il faut oublier le reste de la médecine.

DR MALLET : D’accord. Cette première vague s'est donc bien passée. Attendez-vous une deuxième vague ? Cela vous fait-il peur ?

DR CAROLINE MORBIEU : Je ne suis pas épidémiologiste mais nous imaginons en effet qu’une deuxième vague va arriver. Nous espérons qu'elle ne sera pas trop intense mais nous imaginons qu'il va probablement y avoir de nouveaux patients COVID + qui vont arriver après le déconfinement. 

Nous espérons que le débit sera jugulé pour que nous soyons en mesure d’accueillir tout le monde dans les services de médecine et surtout de réanimation. Puisque c'est en réanimation que les moyens sont très limités.

DR MALLET : Vous et vos équipes êtes prêts ?  

DR CAROLINE MORBIEU : Oui. Nous sommes maintenant opérationnels. Les équipes sont renforcées et  formées à l’hygiène.

Nous avons aussi essayé de mettre en place des moyens pour mieux accompagner nos patients et notamment accueillir les familles pour les fins de vie, pour permettre d'humaniser au maximum les hospitalisations de ces malades.

Présentation du cas clinique

DR MALLET : C'est super, c'est beau. Humaniser est un très beau terme. Nous avons d’ailleurs prévu de faire parler ces personnes qui accompagnent sur Radio Cochin. Voici maintenant la question d’un médecin généraliste à côté de la place de la République à Paris.

Je suis au chevet d'une femme de 80 ans que je connais de longue date, qui est habituellement en pleine forme, qui fait encore de la course à pied. Je la vois parce qu'elle est complètement épuisée. C’est une personne que j'aime beaucoup, 

Je l’ai vue il y a 10 jours pour un syndrome respiratoire fébrile et franchement non sévère.  Cela ne m'étonne pas parce qu'elle est vraiment en pleine forme. Les choses étaient rentrées dans l'ordre avec un traitement symptomatique. 

Aujourd'hui, je la vois parce qu'elle a une tachycardie à 110 par minute, une pression artérielle conservée avec une systolique à 100 et une diastolique à 80 et une température autour de 36. Je lui trouve un petit ralentissement idéomoteur : même si elle n’est pas vraiment confuse, elle est un peu ralentie. Avec cette association au COVID, il y a 12 jours, je m'interroge.

Connaissez-vous cela et que me conseillez-vous ?

Réponse et discussion

DR CAROLINE MORBIEU : Il est vrai que cette situation amène à rechercher des signes de déshydratation. La déshydratation est assez fréquente dans les infections à COVID. Même si c’est une minorité des cas, il y a quand même une certaine proportion de patients qui ont en effet une diarrhée, une agueusie et qui sont fébriles. 

Une partie des patients COVID – notamment après 40 ans – ont également une asthénie importante et un ralentissement psychomoteur. Si bien que les sujets très âgés peuvent même être complètement hébétés. Finalement, nous nous rendons compte que les déshydratations sont assez fréquentes. 

Chez cette patiente qui est quand même âgée, tachycarde, ralentie et qui a une tension artérielle à 100, 80 (ce qui n'est pas très haut), je chercherais des signes de déshydratation à l'examen physique avec la persistance du pli cutané. Je chercherais aussi une hypotension orthostatique et je l’interrogerais sur ses apports alimentaires et sur sa quantité de boisson. 

En tout cas, je n'hésiterais pas à adresser une patiente dans cette situation aux urgences de proximité de l'hôpital Saint-Louis pour une éventuelle hospitalisation et réhydratation.

 DR MALLET : Vous avez déjà vu ce genre de cas de personnes âgées avec déshydratation ?

DR CAROLINE MORBIEU : Oui, c'est une situation que nous avons vue assez souvent. Nous avons même vu arriver des personnes âgées extrêmement déshydratées avec des hypernatrémies majeures à 150 voire 180 mmol/L.

DR MALLET :  180 de natrémie !?

DR CAROLINE MORBIEU : Voilà. C’était chez des personnes âgées dépendantes mais quand même accompagnées d’auxiliaires de vie. En hospitalisation, nous nous rendons compte que ces patients âgés sont tellement fatigués qu’ils en deviennent complètement hébétés et n'ont plus de réflexe. 

Les hypernatrémies majeures arrivent normalement quand il y a des troubles de vigilance puisque c’est la soif qui fait que les patients boivent. Mais dans les pneumopathies à COVID, nous sommes vraiment frappés par cette grande asthénie et apathie des patients.

DR MALLET : Comment le comprenez-vous ? Est-ce une atteinte centrale, une perte du réflexe de la soif ou un épuisement tel qu’ils ne peuvent même plus se lever pour ouvrir le robinet d'eau ?

DR CAROLINE MORBIEU : Ce n'est pas très clair. Nous sommes frappés de la fatigue majeure des patients hospitalisés. Même certains patients jeunes (40 ans ou plus) n'arrivent pas à se concentrer plus de cinq minutes devant la télévision. Nous avons l'impression qu’ils sont aussi fatigués pendant 10 jours que quelqu'un les deux premiers jours d’une grosse grippe. 

Est-ce une atteinte, un tropisme neurologique du virus ? Est-ce l'orage inflammatoire qui induit cela ? Je ne sais pas mais il est vrai que c’est assez impressionnant. 

Au début de l'épidémie et au moment de l’afflux important de patients aux urgences, nous étions tous focalisés sur les signes respiratoires. Nous avons vu des patients venir une première fois aux urgences, être renvoyés chez eux et finalement revenir parce qu'ils avaient une infection à COVID sans gravité respiratoire, sans besoin en oxygène, mais compliquée d'une déshydratation qui justifiait une hospitalisation. 

Je pense donc qu'il ne faut pas hésiter à adresser son patient COVID aux urgences s'il y a des signes de gravité, même s'ils ne sont pas respiratoires.

Message de fin

DR MALLET : C'est très intéressant. Pour récapituler, il n'y a donc pas que le problème respiratoire. Il y a les autres atteintes notamment associées à des grandes asthénies. 

Quel est votre message pour ce cas clinique ?

DR CAROLINE MORBIEU : Ne pas perdre de vue le reste de la médecine et savoir hospitaliser ou réhydrater – à domicile éventuellement – un patient déshydraté. Savoir également hospitaliser ou réévaluer un patient qui décompense sa pathologie chronique, car cela peut arriver en contexte d'infection à COVID.

DR MALLET : D’accord. Il faut donc se méfier de la déshydratation chez les personnes âgées.

DR CAROLINE MORBIEU : Oui.

DR MALLET : Merci beaucoup pour ces explications. Ce retour d'expérience est extrêmement clair. Bon courage et merci pour tout ce que vous faites.

Retranscription complète
Il n'y a pas encore de retranscription écrite pour cet épisode

À l’ère du COVID-19, nous lançons Radio Cochin, des séquences courtes et des messages clairs sur le coronavirus pour nos collègues de ville. 

Je suis Docteur Vincent Mallet, médecin à Cochin, Professeur des Universités de Paris et je m’entretiens avec le Docteur Caroline Morbieu, Cheffe de clinique dans le Service de Médecine Interne de Cochin.

DR MALLET : Docteur Morbieu, merci d'intervenir sur Radio Cochin. Votre expérience est très intéressante puisque vous avez été en toute première ligne de cette première vague de COVID-19.

Pouvez -vous nous faire un retour sur ce qu’il s'est passé ces 6 dernières semaines ?

DR CAROLINE MORBIEU : Je suis effectivement cheffe de clinique en médecine interne, dans une unité d'hospitalisation complète. Habituellement, nous accueillons beaucoup de malades en post-urgence avec une activité de médecine polyvalente, de diagnostic et aussi de maladie auto-immune. 

Notre activité a été bouleversée car cela fait plus d’un mois que nous accueillons uniquement des patients COVID et uniquement en post-urgence ou en post-réanimation. Il y a donc un recrutement monothématique des patients qui viennent pour le même problème. 

Initialement, nous avions surtout des patients qui venaient pour une pneumopathie à COVID avec une insuffisance respiratoire. Et puis, progressivement, nous avons eu des patients avec une pneumopathie à COVID, documentée par une PCR ou visible au scanner, mais avec d'autres problèmes. Nous faisons donc un peu plus de médecine polyvalente pour les patients qui ont également une ostéite, une déshydratation ou une décompensation cardiaque.

DR MALLET : Ce sont des patients post-COVID ou ce sont des patients COVID avec ce genre de symptômes ? 

DR CAROLINE MORBIEU : Ce sont souvent des patients qui ont fait soit, une infection à COVID, soit éventuellement, une infection à COVID très peu symptomatique associée à un autre problème. 

Certains avec une infection à COVID peu grave (toux et fébricule) se sont finalement retrouvés hospitalisés chez nous parce qu’ils avaient une autre pathologie en parallèle.  Avec le creux de la vague, nous en voyons de plus en plus.

DR MALLET : Il s’agit donc d’atteintes extra-pulmonaires qui sortent après ?

DR CAROLINE MORBIEU : Voilà. Des atteintes extra-pulmonaires non liées au COVID.

DR MALLET : D’accord. C’est intéressant car ce n'est pas un phénomène clairement décrit. Il faut donc savoir y penser pour certaines pathologies, notamment pour des gens qui ont fait le COVID 15 jours plus tôt et qui peuvent sortir quelque chose qui n’est pas respiratoire. Il faut garder cela en tête.

DR CAROLINE MORBIEU : Oui ou qui décompensent leurs autres pathologies voire qui développent une nouvelle pathologie sans lien au COVID. Nous nous rendons de plus en plus compte que ce n’est pas parce que les patients ont un COVID qu’il faut oublier le reste de la médecine.

DR MALLET : D’accord. Cette première vague s'est donc bien passée. Attendez-vous une deuxième vague ? Cela vous fait-il peur ?

DR CAROLINE MORBIEU : Je ne suis pas épidémiologiste mais nous imaginons en effet qu’une deuxième vague va arriver. Nous espérons qu'elle ne sera pas trop intense mais nous imaginons qu'il va probablement y avoir de nouveaux patients COVID + qui vont arriver après le déconfinement. 

Nous espérons que le débit sera jugulé pour que nous soyons en mesure d’accueillir tout le monde dans les services de médecine et surtout de réanimation. Puisque c'est en réanimation que les moyens sont très limités.

DR MALLET : Vous et vos équipes êtes prêts ?  

DR CAROLINE MORBIEU : Oui. Nous sommes maintenant opérationnels. Les équipes sont renforcées et  formées à l’hygiène.

Nous avons aussi essayé de mettre en place des moyens pour mieux accompagner nos patients et notamment accueillir les familles pour les fins de vie, pour permettre d'humaniser au maximum les hospitalisations de ces malades.

DR MALLET : C'est super, c'est beau. Humaniser est un très beau terme. Nous avons d’ailleurs prévu de faire parler ces personnes qui accompagnent sur Radio Cochin. Voici maintenant la question d’un médecin généraliste à côté de la place de la République à Paris.

Je suis au chevet d'une femme de 80 ans que je connais de longue date, qui est habituellement en pleine forme, qui fait encore de la course à pied. Je la vois parce qu'elle est complètement épuisée. C’est une personne que j'aime beaucoup, 

Je l’ai vue il y a 10 jours pour un syndrome respiratoire fébrile et franchement non sévère.  Cela ne m'étonne pas parce qu'elle est vraiment en pleine forme. Les choses étaient rentrées dans l'ordre avec un traitement symptomatique. 

Aujourd'hui, je la vois parce qu'elle a une tachycardie à 110 par minute, une pression artérielle conservée avec une systolique à 100 et une diastolique à 80 et une température autour de 36. Je lui trouve un petit ralentissement idéomoteur : même si elle n’est pas vraiment confuse, elle est un peu ralentie. Avec cette association au COVID, il y a 12 jours, je m'interroge.

Connaissez-vous cela et que me conseillez-vous ? 

DR CAROLINE MORBIEU : Il est vrai que cette situation amène à rechercher des signes de déshydratation. La déshydratation est assez fréquente dans les infections à COVID. Même si c’est une minorité des cas, il y a quand même une certaine proportion de patients qui ont en effet une diarrhée, une agueusie et qui sont fébriles. 

Une partie des patients COVID – notamment après 40 ans – ont également une asthénie importante et un ralentissement psychomoteur. Si bien que les sujets très âgés peuvent même être complètement hébétés. Finalement, nous nous rendons compte que les déshydratations sont assez fréquentes. 

Chez cette patiente qui est quand même âgée, tachycarde, ralentie et qui a une tension artérielle à 100, 80 (ce qui n'est pas très haut), je chercherais des signes de déshydratation à l'examen physique avec la persistance du pli cutané. Je chercherais aussi une hypotension orthostatique et je l’interrogerais sur ses apports alimentaires et sur sa quantité de boisson. 

En tout cas, je n'hésiterais pas à adresser une patiente dans cette situation aux urgences de proximité de l'hôpital Saint-Louis pour une éventuelle hospitalisation et réhydratation.

 DR MALLET : Vous avez déjà vu ce genre de cas de personnes âgées avec déshydratation ?

DR CAROLINE MORBIEU : Oui, c'est une situation que nous avons vue assez souvent. Nous avons même vu arriver des personnes âgées extrêmement déshydratées avec des hypernatrémies majeures à 150 voire 180 mmol/L.

DR MALLET :  180 de natrémie !?

DR CAROLINE MORBIEU : Voilà. C’était chez des personnes âgées dépendantes mais quand même accompagnées d’auxiliaires de vie. En hospitalisation, nous nous rendons compte que ces patients âgés sont tellement fatigués qu’ils en deviennent complètement hébétés et n'ont plus de réflexe. 

Les hypernatrémies majeures arrivent normalement quand il y a des troubles de vigilance puisque c’est la soif qui fait que les patients boivent. Mais dans les pneumopathies à COVID, nous sommes vraiment frappés par cette grande asthénie et apathie des patients.

DR MALLET : Comment le comprenez-vous ? Est-ce une atteinte centrale, une perte du réflexe de la soif ou un épuisement tel qu’ils ne peuvent même plus se lever pour ouvrir le robinet d'eau ?

DR CAROLINE MORBIEU : Ce n'est pas très clair. Nous sommes frappés de la fatigue majeure des patients hospitalisés. Même certains patients jeunes (40 ans ou plus) n'arrivent pas à se concentrer plus de cinq minutes devant la télévision. Nous avons l'impression qu’ils sont aussi fatigués pendant 10 jours que quelqu'un les deux premiers jours d’une grosse grippe. 

Est-ce une atteinte, un tropisme neurologique du virus ? Est-ce l'orage inflammatoire qui induit cela ? Je ne sais pas mais il est vrai que c’est assez impressionnant. 

Au début de l'épidémie et au moment de l’afflux important de patients aux urgences, nous étions tous focalisés sur les signes respiratoires. Nous avons vu des patients venir une première fois aux urgences, être renvoyés chez eux et finalement revenir parce qu'ils avaient une infection à COVID sans gravité respiratoire, sans besoin en oxygène, mais compliquée d'une déshydratation qui justifiait une hospitalisation. 

Je pense donc qu'il ne faut pas hésiter à adresser son patient COVID aux urgences s'il y a des signes de gravité, même s'ils ne sont pas respiratoires.

DR MALLET : C'est très intéressant. Pour récapituler, il n'y a donc pas que le problème respiratoire. Il y a les autres atteintes notamment associées à des grandes asthénies. 

Quel est votre message pour ce cas clinique ?

DR CAROLINE MORBIEU : Ne pas perdre de vue le reste de la médecine et savoir hospitaliser ou réhydrater – à domicile éventuellement – un patient déshydraté. Savoir également hospitaliser ou réévaluer un patient qui décompense sa pathologie chronique, car cela peut arriver en contexte d'infection à COVID.

DR MALLET : D’accord. Il faut donc se méfier de la déshydratation chez les personnes âgées.

DR CAROLINE MORBIEU : Oui.

DR MALLET : Merci beaucoup pour ces explications. Ce retour d'expérience est extrêmement clair. Bon courage et merci pour tout ce que vous faites.

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